Le défi de ces créations est de permettre de « rendre visible la durée », la manifestation de la transformation du végétal, traditionnellement insaisissable.
« Je pensais souvent à Paul Cézanne, car j’étais face à un travail long, déployé dans le temps. Et le temps devenait peu à peu un médium pictural mélangé aux touches, comme l’huile ou l’essence. »
Paul Tenèze
Après avoir sélectionné différents lieux, il les photographie chaque semaine pendant le printemps, l’été et l’automne.
L’aridité du paysage et la nudité des arbres font progressivement place à une explosion de couleurs, une mosaïque qui se métamorphose jusqu’à la tombée des feuilles. Chaque semaine il projette ses diapositives dans son atelier et ajoute de nouvelles touches de couleurs sur sa toile. Cette succession de variation, symbolise le temps végétal, et donne accès à une autre réalité du paysage.